A bientôt 31 ans, avec son classement qui a chuté à la 267e place et toutes les incertitudes liées à la pandémie, Bacsinszky aurait pu tirer la prise. Mais il n'en est rien. "Je suis toujours animée par la passion de la compétition, a-t-elle confié à Keystone-ATS. Je veux revenir!"
Chemin connu
"Je connais le chemin que je dois suivre. Je suis déjà revenue après mes deux opérations au pied et à la main. J'ai pu mesurer ce qu'il en coûte: du temps, de l'énergie et de la patience." Celle qui fut demi-finaliste à Roland-Garros en 2015 et en 2017 a, il est vrai, donné deux belles leçons de courage lors de ses deux comebacks qui semblaient si improbables.
Le troisième sera tout aussi périlleux. Blessée au dos l'automne dernier, la Vaudoise s'était accordé une longue pause avant de reprendre le collier en février.
ats/lper
"Laisser passer des choses"
"Le fait de n'avoir pas devant nous des objectifs précis et un véritable calendrier peut nous amener à ne pas être suffisamment dur avec nous-mêmes, de laisser passer des choses." Bacsinszky n'a pas encore basculé en mode compétition. "Mais cela ne m'inquiète pas. Cette bascule, je la ferai le jour où il le faudra."
Interclubs privilégiés
Bacsinszky entend, dans un premier temps, privilégier les Interclubs qui se dérouleront du 28 juillet au 9 août. "En raison des circonstances, on pourrait développer ces Interclubs pour en faire un grand événement", propose-t-elle. Comme elle, ses coéquipières de l'équipe de Fed Cup sont prêtes à jouer le jeu pour revitaliser une compétition qui en a bien besoin.
"J'ai pris soin de ma mère"
"J'ai pris du temps pour moi, pour réfléchir sur notre manière de consommer, pour trouver des alternatives en.... cuisine. Et surtout, j'ai pris soin de ma mère. Je veux, aussi, remercier toutes les personnes qui ont oeuvré pour que cette période de semi-confinement se passe le mieux possible", conclut-elle.