"Je mûris encore ma réflexion concernant l'US Open, a déclaré Bencic à l'agence de presse Keystone-ATS. Pour les joueurs moins bien classés, qui n'ont rien gagné depuis longtemps, c'est très bon de pouvoir rejouer." Mais elle comprend aussi les meilleurs du monde.
"Important de pouvoir se vider la tête"
Il est presque inimaginable de jouer un tournoi du Grand Chelem dans de telles conditions. "Vous ne pouvez pas rester à l'hôtel pendant 18 heures et attendre ensuite une performance de haut niveau sur le terrain, note la demi-finaliste de l'US Open l'an dernier. Il est important de pouvoir se vider la tête."
La St-Galloise de 23 ans a passé les derniers mois en Slovaquie avec son petit ami et affiche 7 matches depuis la reprise des activités. La semaine dernière, elle a remporté un tournoi d'exhibition à Bratislava.
ats/lper
"Un sentiment partagé"
Durant la pause forcée liée à la pandémie, Bencic a apprécié de ne pas être exposée au stress des tournois, de pouvoir se reposer et d'avoir du temps pour d'autres choses, comme par exemple parfaire ses talents de cuisinière. "J'ai essayé de rester positive malgré toutes les mauvaises nouvelles. Mais c'était un sentiment étrange de ne pas avoir de véritable objectif. Je voulais m'entraîner, mais je ne savais pas pourquoi."