"J’ai été heureux de passer autant de temps à la maison auprès des miens, avoue-t-il. Heureux aussi de pouvoir me reposer. Heureux enfin de pouvoir sortir du tennis." Non, le tennis ne lui a pas manqué. "Il était à l’arrêt. Il m’aurait manqué si je n’avais pas pu disputer des tournois. Si je joue encore, c’est pour les émotions que l’on ressent sur le court, le stress que les matches peuvent susciter."
"Cela revient gentiment"
Wawrinka n’est donc pas prêt, malgré ses 35 ans passés, de ranger ses raquettes. "Je suis plutôt dans l’optique d’adopter une vision à long terme. Sur trois ans." Dans l’immédiat, c’est dans le relatif anonymat du Circuit Challenger qu’il s’apprête à renouer avec la compétition. Il sera en lice lors des deux tournois de Prague, du 17 au 30 août.
Cette quinzaine dans la capitale tchèque doit lui permettre d’affiner sa préparation avec les grands rendez-vous de Rome et de Roland-Garros. "Pour l’instant, cela revient gentiment. Il convient en premier lieu de se remettre dans le rythme", explique-t-il.
ats/lper
"Encore bien des questions et des doutes quant à la tenue de l’US Open"
Wawrinka "ne voulait pas se rendre aux Etats-Unis dans ces conditions". "Il y a la situation sanitaire qui est particulière à New York. Et l'enchaînement des tournois qui suit après l’US Open sera rude, explique-t-il. Si le tournoi de Washington avait été maintenu, on aurait eu droit à une véritable tournée. Cela aurait pu jouer sur mon choix. Et enfin, il y a toutes les incertitudes liées à la problématique de la quarantaine. Il y a encore bien des questions et des doutes quant à la tenue de l’US Open."
A quand une réelle reprise du circuit ?
Stan Wawrinka affirme que le "tennis sera le dernier sport à reprendre normalement". Les malheurs de l'Adria Tour de Novak Djokovic ont rappelé toute la fragilité de l’édifice. "Novak n’a fait que suivre les directives sanitaires des pays concernés. Mais en tant que no 1 mondial, il assume davantage de responsabilités qu’un autre joueur, lâche-t-il. Il aurait dû faire attention. Mais ce n’est pas à moi de donner des leçons."