Contraints de taper des balles contre les murs de leur chambre à l'image de Belinda Bencic, des joueurs et des joueuses ont appelé à un assouplissement des mesures d'isolement pour être prêts à disputer le premier tournoi du Grand Chelem de l'année, dès le 8 février.
Demande aux organisateurs
Plusieurs joueurs concernés par cette mesure ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Le no1 mondial Novak Djokovic, qui a voyagé à bord d'un vol dans lequel aucun cas n'a été recensé, aurait adressé une liste de demandes aux organisateurs du tournoi dans laquelle figurait le droit de s'installer dans des maisons de particuliers équipées d'un court de tennis.
Le Premier ministre de l'Etat de Victoria Daniel Andrews a rejeté cette demande. "Il n'y a aucun traitement de faveur ici. Le virus ne traite personne de manière spéciale et par conséquence, nous non plus".
agences/lper
Un quart des engagés
Ce week-end, des passagers ont été testés positifs au Covid-19 sur trois des 17 vols qui transportaient les joueurs et leur entourage. Les 72 joueurs ou joueuses qui étaient à bord, soit un peu plus du quart des 256 engagés, n'auront pas le droit de s'entraîner avant la fin de la quatorzaine destinée à empêcher la propagation du Covid-19.
Questionnement
Les dispositions dont bénéficient déjà les joueurs ont provoqué de vives réactions en Australie, certains se demandant pourquoi plus d'un millier de joueurs et leur entourage ont pu venir en avion pour participer au tournoi alors que des dizaines de milliers d'Australiens restent bloqués à l'étranger. L'immense île-continent a fermé ses frontières internationales en mars et limité le nombre de ses ressortissants autorisés chaque semaine à rentrer dans le pays.