"Il y a des points d'interrogation partout, c'est normal mais pour moi, jouer au tennis, c'est comme faire du vélo, je sais faire. Ma seule préoccupation, c'est le genou", résume l'homme aux 20 trophées en Grand Chelem. De retour à la compétition après 2 arthroscopies, le Bâlois n'a plus joué depuis le 30 janvier 2020 et une demi-finale perdue à l'Open d'Australie contre Djokovic.
"C'est un challenge, je n'avais jamais connu ça avant. Après la deuxième opération , je suis reparti de zéro. Les 3 à 5 prochains mois vont m'en dire beaucoup: comment mon genou va encaisser les vols transatlantiques, les changements de fuseaux horaires, comment il tient le coup dans des matches en 3 sets gagnants, en jouant 4 jours de suite, ou 3 sets très intenses face aux meilleurs? Toutes ces questions, j'ai besoin d'y répondre."
"Quand vous revenez de blessure, le plus grand défi, c'est d'avoir de nouveau confiance à 100% dans les capacités de votre corps", souligne le Bâlois qui espère revenir à 100% à Wimbledon. A l'aube de ses 40 ans, Federer avance simplement qu'il "aime jouer au tennis et être sur le circuit": "Quand je me réveille le matin, je ne me sens pas cassé, c'est très positif. Je peux jouer pendant 2 heures et demie 5 jours de suite, quelque chose que je ne m'attendais pas à faire à ce stade. Mais les matches, c'est une autre histoire. Peut-être que je vais me surprendre."
agences/lb