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Un revers gagnant qui file le long de la ligne pour conclure, comme une signature: Federer a tenu physiquement et s'est imposé même s'il était logiquement loin de son meilleur niveau.
C'est bon d'être de retour.
"C'est bon d'être de retour, bien sûr c'est encore meilleur de gagner. C'était un super match, on avait joué plus de vingt sets ensemble ces dernières semaines", a savouré Federer. "J'étais fatigué, il restait plus d'énergie à Dan, mais je me suis dit 'si je dois perdre, autant que ce soit en donnant tout'. Je suis très heureux de ma performance, et c'est toujours sympa de terminer par un revers gagnant long de ligne".
Pendant sa quasi totalité, le match a plus valu pour l'intérêt porté au retour de Federer, qui n'avait plus joué en compétition depuis son élimination par Novak Djokovic en demi-finale de l'Open d'Australie 2020 en raison d'une double opération au genou droit, que pour sa valeur intrinsèque.
Ça a été une route longue et difficile.
Comme attendu, ce sont les matches en compétition qui ont semblé manquer à Federer. En s'appuyant sur un gros premier service, preuve que son genou ne le handicapait pas, Federer s'est accroché mais il s'est montré fragile voire maladroit dans l'échange, tant du fond du court qu'à la volée.
"Avec la fatigue, vous ne savez pas vraiment si c'est les muscles ou autre chose, mais l'important, c'est comment je vais me sentir demain. Ça a été une route longue et difficile, c'est un énorme défi de revenir à mon âge, mais ça valait le coup, parce que j'ai joué un bon match".
agences/lper
Un quart face à Basilashvili
Federer affrontera Nikoloz Basilashvili (42). En souffrance depuis des mois, le Géorgien est, sur le papier, un adversaire bien moins redoutable que Daniel Evans. Les deux hommes n'ont été opposés qu'à une seule reprise, en 2016 lors d'un premier tour de l'Open d'Australie remporté tranquillement 6-2 6-1 6-2 par le Bâlois.