Derrière toutes les stars de la petite balle jaune se cache bien du monde. Arbitres de chaise, juges de ligne et autres cordeurs sont tous indispensables au bon déroulement d'un tournoi. Le Ladies Open de Lausanne, remporté dimanche par Tamara Zidansek, ne déroge pas à la règle. Coup de projecteur pour mettre en lumière ces travailleurs de l'ombre sans qui les tournois de tennis ne pourraient pas exister.
Pierre Kotoy est l'un des trois cordeurs du Ladies Open de Lausanne. En comptant une quinzaine de minutes par raquette, il enchaîne les cordages entre 6h30 et 22h30 durant les premières journées. Les entraîneurs ou les joueuses lui transmettent ainsi des instructions précises concernant la tension voulue ainsi que le moment souhaité pour venir récupérer les raquettes toutes fraîches. Dans ce 2e volet, Pierre Kotoy vous fait découvrir son monde.
"Durant les premiers tours, on corde environ 45 raquettes quotidiennement"
Arthur Roels
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"Il faut commencer avec les cordes principales, appelées les montantes. Ce sont celles qui sont utilisées à l'impact"
"Plus le cordage est tendu, plus on aura du contrôle. Plus le cordage est détendu, plus on aura de la puissance"
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