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La vaccination obligatoire divise les joueurs et joueuses

Les joueurs ne sont pas obligés de se faire vacciner pour le moment. [AP Photo/John Minchillo]
Les joueurs ne sont pas obligés de se faire vacciner pour le moment. - [AP Photo/John Minchillo]
Le débat sur la vaccination obligatoire contre le Covid-19 a rebondi à l'US Open. La Bélarusse Victoria Azarenka, finaliste malheureuse l'an passé, a ainsi jugé pour le moins bizarre que ce soit imposé aux spectateurs mais pas aux joueurs.

"Je veux relancer la discussion. A mon avis, il est inévitable que ce soit rendu obligatoire à un moment donné, comme le font d'autres ligues sportives. Je ne vois pas l'intérêt de retarder cela, vraiment, après tout nous voulons tous être en sécurité, nous voulons tous continuer à faire notre travail", a-t-elle dit après sa qualification pour le 3e tour.

Tout feutré soit-il, le microcosme du tennis n'échappe ainsi pas à ce sujet qui divise la société. Il en est même un intéressant reflet à l'échelle mondiale, puisque le circuit WTA a récemment affirmé que près de la moitié de ses joueuses sont vaccinées, le circuit masculin ATP ayant établi pour sa part qu'un peu plus de la moitié de ses joueurs le sont.

Medevedev: "Pas à nous de décider"

Daniil Medvedev a semblé bien pris de court au moment d'aborder le sujet. "Difficile de répondre. Chacun doit avoir sa propre opinion. Je comprends pourquoi ils ont rendu la vaccination obligatoire pour les fans... Mais pour ce qui est des joueurs, ce n'est pas à nous de décider, c'est aux instances", a-t-il expliqué.

"Si nous devons avoir la même règle que celle imposée aux spectateurs, alors nous devrons trouver une façon de faire avec ça", a ajouté le Russe, qui avait exprimé ses doutes sur le vaccin il y a quelques mois.

Tsitsipas: "Il y a des effets secondaires"

Pour Andy Murray, membre du conseil des joueurs, ses confrères "ont la responsabilité" de se faire vacciner. "Responsabilité" que ne veut pas prendre Stefanos Tsitsipas: "Je ne vois aucune raison pour quelqu'un de mon âge de le faire, le vaccin n'a pas été suffisamment testé, il y a des effets secondaires", a-t-il dit au New York Times avant le tournoi.

Autre réfractaire, Gilles Simon, cas contact et donc contraint au forfait avant le tournoi, a confié à L'Equipe que c'était "par choix au début". "Je ne voulais pas. Je n'ai pas très peur du Covid. Ma philosophie, c'est: +si tu en as peur, tu te vaccines, sinon, non+", a-t-il expliqué, concédant néanmoins faire partie "de ceux qui finiront par le faire".

afp/fg

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Et si Djokovic était positif ?

En juin, alors qu'il menait de six coups à la veille du dernier tour d'un tournoi du circuit PGA, le golfeur espagnol Jon Rahm, no 1 mondial, a ainsi été contraint de se retirer après avoir été contrôlé positif. Si Novak Djokovic, en quête à l'US Open d'un Grand Chelem calendaire, était victime du même sort, il devrait alors renoncer à son rêve avec pertes et fracas. Interrogé juste avant le tournoi, le no 1 mondial a estimé que la décision de se faire vacciner "était personnelle" et n'a pas dit s'il l'était. L'an passé, lui et d'autres joueurs comme Alexander Zverev et Andrey Rublev avaient été testés positifs durant l'Adria Tour, une exhibition qu'il avait organisée sans respecter les mesures de sécurité, avec bain de foule et fêtes à l'appui.