Modifié

Peng Shuai réapparaît à un événement public en Chine

Voici l'image diffusée par le média chinois "Global Times" montrant Peng Shuai à un tournoi junior de Pékin.
Voici l'image diffusée par le média chinois "Global Times" montrant Peng Shuai à un tournoi junior de Pékin.
Peng Shuai est apparue à un tournoi de tennis à Pékin, selon les photos officielles de l'événement, alors que la pression internationale augmente pour obtenir des infos sur son état de santé.

Vêtue d'une veste de sport bleu marine et d'un pantalon de survêtement blanc, Peng Shuai apparaît sur des photos des Fila Kids Junior Tennis Challenger Finals, publiées sur le compte officiel Weibo du China Open. Il s'agit de sa 1re apparition publique depuis que ses accusations d'abus sexuels ont été largement censurées sur l'internet chinois.

Peng Shuai, 35 ans, ex-no 1 mondiale du double et star dans son pays, n'avait pas été vue publiquement depuis qu'elle a accusé début novembre Zhang Gaoli, un puissant ex-responsable du Parti communiste de 40 ans son aîné, de l'avoir contrainte à un rapport sexuel au cours d'une relation discontinue de plusieurs années.

A la suite d'un tollé mondial, notamment de la part de vedettes du tennis et des Nations unies, les médias d'Etat chinois ont publié une série de séquences censées montrer que tout va bien pour l'athlète.

afp/rens

Publié Modifié

Images non vérifiées

Dans une autre vidéo, on voit Peng Shuai dîner dans un restaurant avec "son entraîneur et des amies". La conversation concerne "des matches".

"Demain c'est le 20 novembre" (samedi), dit-il, avant de se voir interrompre par l'une des convives: "C'est le 21" (demain dimanche)". L'échange, qui semble mis en scène, est filmé en soirée au téléphone portable par une personne non identifiée. Peng Shuai apparaît détendue.

Des photos samedi

Quatre clichés prétendument récents de la championne de tennis avaient été publiés samedi par le compte Twitter @shen_shiwei, libellé "média affilié à l'État chinois" par le réseau social.

Le gouvernement chinois a refusé à plusieurs reprises de commenter l'affaire. Les discussions sur les accusations sont bloquées sur l'internet chinois, qui est étroitement contrôlé.