"L'Open d'Australie sera un grand Open d'Australie avec ou sans lui", a asséné l'Espagnol en conférence de presse à propos de son grand rival Novak Djokovic, de retour samedi dans un centre de rétention de Melbourne après l'annulation pour la 2e fois de son visa par les autorités australiennes.
"Le tennis, lui, continue d'avancer"
"C'est évident que Novak Djokovic est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire (...) Mais les joueurs vont et viennent, personne, pas même Roger (Federer), Novak, moi... Pas même Björn Borg, ne reste. Le tennis, lui, continue d'avancer", a rappelé celui qui est considéré comme le meilleur joueur sur terre battue de l'histoire.
Rafael Nadal, qui avait affirmé en début de semaine que "le plus juste" était que Novak Djokovic puisse disputer le tournoi, n'a pas ménagé le Serbe, aux positions anti-vaccination notoires: "Je suis en désaccord avec beaucoup de choses qu'il a faites ces deux dernières semaines", a-t-il rappelé.
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ats/scho
Une histoire qui nuit aux autres joueurs
Autre joueur attendu lors de ce traditionnel "media day" d'avant tournoi, le Grec Stefanos Tsitsipas (ATP 4) avait eu la veille des mots durs sur un media indien à l'encontre du Serbe, estimant qu'il jouait "avec ses propres règles" et faisait "passer la majorité des joueurs pour des idiots". L'Australien Alex de Minaur (32) a reconnu être lassé par cette histoire, estimant qu'elle nuit au tournoi et aux autres joueurs: "cette situation a détourné de nombreux projecteurs de nous, les joueurs. Nous sommes ici pour jouer l'Open d'Australie".
Le soutien de Zverev
Proche de Djokovic, l'Allemand Alexander Zverev (ATP 3) a été l'un des rares à le défendre en estimant qu'il servait de bouc émissaire: "c'est un grand nom, une superstar de dimension mondiale, quelqu'un dont on peut se servir", a regretté le no 3 mondial.