Son expulsion d'Australie entérinée dimanche à l'unanimité par la Cour fédérale australienne pourrait n'être que le début de puissants vents contraires pour "Nole". Dans l'immédiat, elle le prive de jouer sur son terrain de jeu favori, lui qui a triomphé neuf fois à Melbourne, et l'éloigne, au mieux, de sa quête ultime: celle du record de sacres en Grand Chelem, qu'il partage pour l'instant avec Roger Federer et Rafael Nadal (20 titres majeurs chacun).
Place de numéro un en danger
Elle met aussi en danger sa place de no 1 mondial. Deux joueurs ont les moyens de l'en déposséder dès l'Open d'Australie, à la condition de s'y imposer: le Russe Daniil Medvedev (ATP 2), tombeur du Serbe en finale du dernier US Open, et l'Allemand Alexander Zverev (3).
Toutefois, le terme de la tournée australienne ne sonnera vraisemblablement pas la fin des problèmes pour Djokovic. Loin de là, de l'avis de Boris Becker, sextuple lauréat en Grand Chelem et ex-coach du Serbe. "Je pense qu'il commet une grosse erreur en ne se faisant pas vacciner. Une erreur qui menace le reste de sa carrière et sa chance de s'imposer comme le plus grand joueur de tous les temps", s'alarme Becker dans le Daily Mail.
Parcours d'obstacles pour la suite
En l'état actuel des contraintes sanitaires, et dans un sport global itinérant, c'est un parcours d'obstacles qui attend Novak Djokovic au fil de la saison.
Sans être exhaustif, entrer aux Etats-Unis par exemple, où se joue non seulement l'US Open mais aussi trois des neufs Masters 1000, s'annonce mission impossible: la vaccination complète est obligatoire pour les voyageurs étrangers et les exemptions très rares. Une infection antérieure au Covid-19 n'en fait par exemple pas partie.
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agences/scho