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S'il la gagne, Nadal deviendra l'unique détenteur des victoires en Grand Chelem avec 21 titres. Pour Medvedev, une victoire lui donnera pratiquement l'assurance de ravir le mois prochain la place de no 1 mondial à Novak Djokovic. La question est donc savoir lequel des deux joueurs supportera pleinement l'immense pression qui reposera sur ses épaules...
Sur les nerfs
Ainsi comme l'an dernier, Medveev a barré la route à son meilleur ennemi Stefanos Tsitsipas. Le Russe a eu la bonne idée de faire la course en tête grâce au gain du tie-break du 1er set dans lequel il fut pourtant mené 4/1. Il devait accuser toutefois un couac retentissant avec la perte de son service à 4-4 dans la 2e manche Il perdait alors le contrôle de ses nerfs en reprochant d'une manière bien trop véhémente à l'arbitre Jaume Campistol son laxisme devant le coaching d'Apostolos Tsitsipas envers son fils. Il doit s'estimer heureux de n'avoir écopé que d'un simple avertissement pour ce débordement verbal qui n'ajoutera rien à sa gloire.
Medevdev retrouvait toutefois très vite son calme pour attendre tranquillement son heure. Elle survenait à 5-4 au 3e set avec un break décisif qui devait sonner le glas des espérances de Tsitsipas. Sans doute éprouvé par les efforts fournis depuis le début du tournoi, le Grec devait lâcher prise très vite dans la dernière manche.
afp/adav
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