"Je joue au tennis depuis que je suis enfant. J'ai toujours représenté la Russie. C'est ma maison et mon pays. Mais désormais j'ai peur, tout comme mes amis et ma famille. Mais je n'ai pas peur de dire quelle est mon opinion. Je suis contre la guerre et la violence", a notamment écrit la no 14 mondiale sur twitter.
La joueuse de 30 ans a également fait part de son impuissance face à cette situation: "Je ne suis pas une politicienne, ni une personnalité publique, je n'ai aucune expérience dans ces domaines. Je peux seulement exprimer mon désaccord publiquement avec ces décisions et en parler ouvertement."
Sa prise de parole intervient alors que l'ATP, la WTA et l'ITF, les instances qui gèrent le tennis mondial, n'ont pas encore annoncé d'éventuelles sanctions envers les joueurs et joueuses russes et bélarusses.
Les ambitions personnelles ou les raisons politiques ne peuvent pas justifier la violence. Mettez fin à la violence, mettez fin à la guerre
La Russe Anastasia Potapova, que l'Ukrainienne Elina Svitolina aurait dû affronter mardi au 1er tour à Monterrey (Mexique), s'est dite "désolée" et, ajoute-t-elle sur un message posté mardi sur son compte Instagram, "même si je suis étrangère à la politique, je suis contre la souffrance, les larmes et la guerre". "Au fond, nous, les sportifs professionnels, nous sommes en train de devenir malheureusement les otages de la situation actuelle", déplore-t-elle.
Le message de Pavlyuchenkova, rare parmi les sportifs russes, fait écho à celui de son compatriote Andrey Rublev, no 6 mondial, qui avait plaidé pour "la paix dans le monde" quelques heures après l'entrée des troupes russes sur le territoire ukrainien.
Quelques autres sportifs russes, comme le cycliste Pavel Sivakov, le footballeur Fedor Smolov et surtout la star du hockey sur glace Alex Ovechkin, ont dit leur opposition à la guerre engagée par leur pays.
agences/amis