A Lausanne, la quintuple lauréate de Grand Chelem a côtoyé Timea Bacsinszky, l'ambassadrice du tournoi, avec laquelle elle avait cueilli l'argent aux Jeux de Rio en 2016. Avant cette visite, Martina Hingis avait retrouvé à Londres pour la 1re fois depuis 2017 l'atmosphère unique des tournois du Grand Chelem. A Wimbledon, la maman de Lia, âgée de 3 ans, a enlevé le tournoi des légendes aux côtés de Kim Clijsters.
"J'aurais pu encore prolonger ma carrière"
"C'était le 1er que je disputais depuis ma retraite. Mon niveau de jeu est encore correct. J'aurais pu encore prolonger ma carrière, mais le temps était venu de fonder une famille. J'avais 37 ans en 2017. Aujourd'hui, je m'entraîne régulièrement dans le centre où ma mère officie."
A Wimbledon, Hingis a eu l'honneur, comme Roger Federer, de participer à la cérémonie des 100 ans du "Center Court". "Ce fut un grand moment. Wimbledon n'était pas mon tournoi préféré lorsque je jouais, mais je suis désormais convaincue qu'il est le plus beau des quatre."
ats/tzing
Roland-Garros 1999: le pire souvenir
Pour le pire souvenir de sa carrière, Martina Hingis "vote" logiquement pour la finale de Roland-Garros 1999 perdue contre Steffi Graf, un samedi où elle avait été volée au coin du bois. "C'est vrai, l'arbitrage m'a lésée, mais je me souviens aussi des innombrables occasions qui m'avaient été offertes pour plier cette finale, explique-t-elle. Oui, cette défaite fait encore plus mal que celle de la finale 1997 contre Iva Majoli à Roland-Garros qui m'a peut-être coûté le Grand Chelem. Je souffrais encore des séquelles d'une chute de cheval et je me souviens que nous avions disputé un double interminable la veille au soir avec Arantxa Sanchez. Si j'avais su, je ne me serais jamais inscrite en double cette année-là."
Un record conservé d'un rien
Cette défaite contre Iva Majoli avait mis un terme à son invincibilité en 1997. Elle avait remporté 37 succès de rang, un chiffre égalé par Iga Swiatek cette année. "Je peux l'avouer: je n'ai pas été fâchée qu'elle ne batte pas ce record", glisse malicieusement Martina Hingis. Alizé Cornet a, en effet, eu la "bonne" idée de priver la Polonaise d'une 38e victoire d'affilée au début du mois à Wimbledon.