Russes et Américains favoris en 1/2

A Moscou, seul un sans-faute de Tommy Haas pourrait donner
l'avantage à l'Allemagne face à une équipe russe beaucoup plus
homogène, qui aligne comme titulaires Nikolay Davydenko et Igor
Andreev et comme réservistes Mikhaïl Youzhny et Dmitry
Tursunov.



Le leader allemand est en forme, il l'a montré en atteignant les
quarts de finale de l'US Open, mais sera fortement handicapé par le
choix des Russes de disputer la rencontre sur terre battue. Haas
jouera les chances allemandes à quitte ou double dès le premier
match face à Andreev, seulement 37e mondial mais probablement l'un
des dix ou quinze meilleurs sur l'ocre. En cas d'échec, on voit mal
Philipp Kohlschreiber rétablir la situation.

La Russie sans Safin

Du côté du tenant du titre, la plus grosse incertitude est le
degré de motivation de Nikolay Davydenko, qui n'a jamais caché son
manque de goût pour la Coupe Davis. Contrairement à l'année
dernière en finale, le capitaine Shamil Tarpischev ne pourra pas
compter sur Marat Safin comme leader de rechange.



L'ex-N.1 mondial ne sera pas à Moscou mais dans l'Himalaya, où il
va se lancer à l'assaut d'un sommet de 8201 mètres, le Cho-Oyu,
pour se ressourcer et tenter d'enrayer son déclin tennistique.

Les USA veulent le Saladier

A Göteborg, le choix de la surface, un synthétique rapide, ne
devrait pas être d'une grande utilité aux Suédois face à Andy
Roddick (5e mondial), à James Blake (7e) et aux jumeaux Bryan (N.1
en double), qui flairent cette année une bonne occasion de
récupérer le Saladier d'Argent après douze ans d'insuccès
américain. La finale attendue contre les Russes aurait en effet
lieu aux Etats-Unis.



Mats Wilander est privé de son no1, Robin Soderling, blessé, et
pour épauler le vétéran Thomas Johansson, le capitaine a dû se
rabattre sur un homonyme (sans lien de parenté) du précédent,
Joachim Johansson, un ex-Top 10 dont la carrière a été brisée par
les problèmes physiques et qui n'a pas joué depuis janvier.



AFP/alt