LE MOMENT DE LA DECISION: "J'ai senti au début de l'été que mes progrès n'étaient pas satisfaisants, que mon genou ne me laissait pas tranquille. A Wimbledon, j'y croyais encore, je pensais que ça pouvait encore passer. Puis j'ai reçu un scanner qui n'était pas top, et il n'y avait plus de progrès. En quelques jours, je me suis dit que c'était fini. Honnêtement, je n'avais plus envie".
Honnêtement, je n'avais plus envie
LE JOUR DE L'ANNONCE: "Ce jour n'était pas simple, j'étais très ému. Au moment de l'annonce, c'était davantage mes parents et Mirka qui étaient touchés, moi j'étais un peu plus relax. Après j'ai eu une larme ou deux mais je suis heureux et content d'avoir fait le pas. Je suis très soulagé et content d'avoir eu la carrière que j'ai eue".
LE MEILLEUR SOUVENIR: "Il y en a eu beaucoup. Le retour en Australie en 2017 (victoire en 5 sets en finale contre Rafael Nadal), Roland-Garros 2009 (victoire en finale contre Robin Söderling), le 1er Wimbledon, la victoire contre Pete Sampras en 2001 (en 5 sets) qui était irréelle".
LA SUITE: "J'aimerais organiser une exhibition avec les joueurs de mon choix, et j'espère réaliser cela dans les 6 prochains mois. Moi-même je ne sais pas précisément de quoi sera fait mon futur, mais j'aimerais ne pas complètement m'éloigner de ce sport qui m'a tout donné".
Isabelle Musy, bur