Le Serbe avait été expulsé d'Australie à la veille de l'édition 2022, en janvier dernier, au terme d'un imbroglio politico-juridique. "J'ai passé un moment avec Novak à la Laver Cup. Il m'a dit qu'il adorerait évidemment revenir en Australie, mais il sait que ce sera au final la décision du gouvernement fédéral", a affirmé Craig Tiley au quotidien The Age.
Banni pour 3 ans... pour l'instant
S'agissant des organisateurs de l'Open d'Australie, "ce que nous disons à ce stade, c'est qu'il revient à Novak et au gouvernement fédéral de régler la question". "Dès lors, nous nous conformerons à toute instruction", a-t-il ajouté.
A ce jour, le Serbe aux 21 titres du Grand Chelem (dont 9 à Melbourne) reste banni du pays pour trois ans. Mais une fenêtre d'opportunité pourrait exister avec le changement de gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre travailliste Anthony Albanese en remplacement du conservateur Scott Morrison.
afp/ace
Avec les Russes et Biélorusses
Dans son entretien à The Age, Craig Tiley a par ailleurs abordé la question des sanctions liées à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il a ainsi assuré que les joueurs russes et biélorusses seraient "éligibles", si le tournoi devait se disputer aujourd'hui, mais à titre individuel, c'est à dire sans représenter leur pays.