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Un avenir à réinventer

Après la retraite de Federer, les Swiss Indoors doivent trouver de nouveaux arguments pour séduire. [Georgios Kefalas]
Après la retraite de Federer, les Swiss Indoors doivent trouver de nouveaux arguments pour séduire. - [Georgios Kefalas]
Plus grande manifestation sportive annuelle organisée en Suisse, les Swiss Indoors ont frappé leurs 3 coups lundi après une parenthèse de 2 ans en raison du Covid. Une double interrogation hante les nuits de leur directeur Roger Brennwald: le tournoi peut-il "survivre" sans Roger Federer, et son avenir s'écrira-t-il toujours à Bâle?

Victorieux à 10 reprises du tournoi, Roger Federer assurait à lui seul une affluence à guichets fermés. Mais l'annonce le mois de dernier de sa retraite a été un coup dur pour le tournoi. D'autant plus que le Bâlois a décliné la proposition des organisateurs d'une dernière célébration devant son public. "RF" ne s'estimait pas prêt pour de tels adieux.

Les Swiss Indoors doivent donc se réinventer. Retrouver la magie qui avait accompagné les parcours à la Halle St-Jacques de Björn Borg dans les années 70, puis plus tard ceux de John McEnroe, de Boris Becker, d'Andre Agassi, de Stefan Edberg, de Pete Sampras et de Yannick Noah. Cette année, Roger Brennwald a cassé sa tirelire pour attirer le no 1 mondial Carlos Alcaraz.

ats/nm

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Palexpo contacté

A la difficulté d'attirer toujours les meilleurs joueurs du monde s'ajoute une autre équation: celle de la localisation du tournoi. Le contrat qui lie les Swiss Indoors à la Halle St-Jacques court jusqu'au 31 décembre 2023. Les relations que l'on croit tendues avec les autorités ont incité les Swiss Indoors à envisager une solution de repli. Des contacts ont été établis avec les responsables de la patinoire de Zoug. Les Swiss Indoors ont également soumis une offre au Palexpo de Genève, qui a organisé de nombreuses rencontres de Coupe Davis et la Laver Cup en 2019.

Un changement peu probable

Palexpo confirme avoir été contacté mais sait qu'il y a déjà un tournoi à Genève. Le patron du Geneva Open qu'il organise depuis 2015, Gérard Tsobanian ne pense pas que l'ATP accepterait un tel transfert: "Il était possible par le passé d'organiser deux tournois dans une même ville. Mais aujourd'hui, je ne pense pas que cela soit à nouveau réalisable." De plus, la divulgation de ces démarches doit toutefois être interprétée comme un moyen de mettre la pression sur les autorités bâloises. "Nous ferons tout pour maintenir le tournoi à Bâle, a rappelé Roger Brennwald dans les colonnes de la Basler Zeitung. Nous voulons aussi qu'il conserve toujours le même attrait."