Les échecs subis en 1998 à Palexpo par le duo Martina Hingis/Patty Schnyder (3-2 face à l'Espagne) et 12 mois plus tôt à Prague par Belinda Bencic et Cie (2-0 face à la Russie) sont donc définitivement effacés. La St-Galloise s'est d'ailleurs comportée en patronne en Ecosse.
En mission dans une épreuve qui lui tient particulièrement à coeur, Belinda Bencic a remporté ses 4 matches de simple sans concéder le moindre set. La pression était pourtant grande sur les épaules de la championne olympique de simple, même si la Suisse menait 1-0 à chaque fois qu'elle est entrée sur le court.
Un bel esprit d'équipe
Car ce sacre, qui survient 8 ans après celui du duo Roger Federer/Stan Wawrinka en Coupe Davis, est avant tout celui d'une équipe. Celui d'un esprit d'équipe même, tant l'ambiance qui règne au sein de la sélection de Heinz Günthardt est remarquable, quelles que soient les décisions tactiques.
Car le Zurichois a souvent dû trancher dans le vif, et ce fut encore le cas cette semaine. Après avoir fait confiance une 1re fois à Jil Teichmann face à l'Italie, il a titularisé Viktorija Golubic (77) face au Canada puis face à la Tchéquie samedi en demi-finale. Avec le même succès.
Avec un effectif plus homogène que ses adversaires, l'équipe de Suisse n'a donc pas eu à disputer le moindre double comportant un enjeu durant cette semaine. Une performance remarquable, alors que Günthardt aurait pu aligner si besoin les vice-championnes olympiques de la spécialité Bencic et Golubic...
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ats/fg