"J'étais très heureux de recevoir la nouvelle hier (mardi). C'est un soulagement", a affirmé Novak Djokovic en marge des Masters ATP de fin d'année à Turin.
"Avoir une vision claire maintenant, savoir ce que je vais faire à l'intersaison, que je vais débuter la saison en Australie, ça aussi, bien sûr, ça m'enlève une certaine pression", a ajouté le joueur de 36 ans.
L'Open d'Australie, dont la prochaine édition est programmée du 16 au 29 janvier, est "le tournoi du Grand Chelem qui me réussit le mieux", a rappelé le Serbe qui y a remporté 9 de ses 21 titres majeurs à ce jour.
"J'y ai certains de mes meilleurs souvenirs. Evidemment je veux y retourner, y jouer au tennis, y faire ce que je fais de mieux, en espérant passer un très bel été australien", a-t-il salivé d'avance.
Obligation vaccinale levée
L'an dernier, pour avoir tenté d'entrer sur le territoire australien non vacciné contre le Covid mais avec une dérogation finalement refusée, il avait été expulsé au terme d'une procédure politico-judiciaire - après avoir passé plusieurs jours dans un centre pour migrants - juste avant le début du tournoi. Il avait été frappé en outre d'une interdiction de territoire de 3 ans.
Mais depuis, l'obligation vaccinale a été levée en Australie et le gouvernement a changé: la coalition conservatrice au pouvoir en janvier a été remplacée par un cabinet de centre-gauche emmené par le travailliste Anthony Albanese.
afp/jfk
Djokovic a confirmé avoir reçu son visa
La question du vaccin étant levée restait celle de l'interdiction de territoire infligée à Novak Djokovic, à la discrétion du gouvernement. Et des négociations ont eu lieu.
Le directeur de l'Open d'Australie Craig Tiley avait appelé les deux parties à trouver un accord, mais échaudé par les événements de janvier il avait assuré qu'il suivrait "toute instruction" du gouvernement.
Et mardi, les médias australiens ont annoncé que les autorités nationales avaient décidé d'octroyer un visa à l'ex-N.1 mondial, ce que le joueur a confirmé mercredi.