Modifié

Les tournois britanniques menacés de suspension

Le tournoi de Wimbledon avait interdit la participation des athlètes russes et bélarusses. [Thomas Lovelock]
Le tournoi de Wimbledon avait interdit la participation des athlètes russes et bélarusses. - [Thomas Lovelock]
L'ATP et la WTA menacent la Fédération britannique (LTA) de suspendre tous ses tournois des circuits masculin et féminin si les joueurs russes et bélarusses, interdits de participation en 2022, ne sont pas autorisés à les jouer en 2023.

L'ATP a infligé une amende d'un million de dollars à la LTA pour l'exclusion l'été dernier des joueurs et joueuses russes et bélarusses. La WTA a, pour sa part, infligé une amende de 750'000 dollars à la LTA (pour les tournois de Nottingham, Birmingham et Eastbourne) et une de 250'000 dollars au All England Lawn Tennis Club qui organise Wimbledon.

La LTA reproche à l'ATP son "étonnant manque d'empathie pour la situation en Ukraine et un manque de compréhension évident des circonstances uniques" auxquelles elle fait face. "Nous allons préparer notre réponse et nous attendons le résultat de notre appel contre la décision et la sanction de la WTA", conclut son communiqué.

Wimbledon, qui est indépendant de l'ATP comme de la WTA, avait également refusé les joueurs russes et bélarusses. En réponse, l'ATP et la WTA avaient décidé de n'accorder aucun point de classement au Majeur sur gazon qui n'est pas concerné par les sanctions et amendes visant la LTA.

agences/bur

Publié Modifié

Le CIO veut explorer des moyens de réintégrer Russes et Bélarusses

Le Comité international olympique veut "explorer des moyens" de réintégrer les sportifs russes et bélarusses, a annoncé son président Thomas Bach. Ces athlètes sont bannis des compétitions internationales depuis la fin février en raison de l'invasion russe de l'Ukraine.

"Nous devons explorer des moyens de surmonter ce dilemme, au sujet de la participation des athlètes, pour revenir aux mérites sportifs et non aux interférences politiques", a déclaré le dirigeant à la presse. Cette position du CIO n'est pas nouvelle, mais Thomas Bach s'y est attardé longuement, sans esquisser de pistes ni d'échéances: "cela requiert d'autres consultations et elles sont en cours, donc il n'y a pas de date fixée", a-t-il éludé.