Testé positif au clostébol (un anabolisant) à deux reprises en mars 2024, le vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open 2024 "n'a commis aucune faute ou négligence", a tranché fin août un tribunal indépendant.
Jannik Sinner soutient qu'il a été contaminé par un membre de son staff médical, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol avant de masser le joueur italien et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans l'organisme du joueur.
Responsabilité
Une explication acceptée par l'Itia et le tribunal indépendant, mais qui n'a pas totalement convaincu l'Agence Mondiale Antidopage (AMA). L'autorité antidopage a requis un à deux ans de suspension à l'encontre du no 1 mondial.
"Il a été considéré dans la décision qu'il n'y avait pas de faute de Sinner. Notre position, c'est qu'il y a quand même une responsabilité de l'athlète par rapport à son entourage", a expliqué le Suisse Olivier Niggli, directeur général de l'AMA. "Donc c'est ce point juridique qui va être débattu" devant le TAS.
ats/tzing