"Bien sûr que je suis inquiet pour Roland-Garros, et il y a de quoi", lance Novak Djokovic
Il a fallu moins de 10 minutes à Novak Djokovic pour débouler en conférence de presse du Gonet Geneva Open. Défait par un courageux Tomas Machac (ATP 44), le Serbe voulait régler les affaires courantes, aller voir ailleurs. Il ne s’est même pas assis pour livrer ses vérités. "J’ai vécu une très sale journée, j’avais des douleurs terribles à l’estomac en première partie de match…", a-t-il soupiré, dépité.
Puis le no1 mondial a poursuivi: "Je ne veux rien retirer de sa victoire à Machac, qui a mérité de gagner, mais très honnêtement, je ne sais pas quoi penser de ce match. Je veux l’oublier au plus vite et aller à Paris."
Avant même d’entrer sur le court, "Nole" avait visiblement senti que ce ne serait pas son jour. "J’avais déjà passé une sale nuit. D’ailleurs, je n’arrive pas à vous expliquer comment j’ai fait pour gagner un set 6-0 aujourd’hui."
Ecarté en demi-finales de son premier Geneva Open, le Serbe sort par la petite porte, l’estomac en vrac. "Mais il y a quand même du positif, reprend-il. J’étais venu pour disputer au moins un match, j’en ai joué trois, c’est tout de même pas mal. Maintenant, je dois vraiment récupérer pour pouvoir me sentir mieux. Car je peux vous assurer qu’il n’y a aucun plaisir à souffrir ainsi sur un court et à ne rien pouvoir faire…"
Roland-Garros commençant dimanche (mardi sans doute pour lui), Novak Djokovic est dans l’urgence. Et l’admet: "Bien sûr que je suis inquiet pour Paris, et il y a de quoi! Je n’ai pas du tout bien joué cette année… Je dois accepter cet état de fait; je ne peux désormais plus du tout me sentir favori pour Roland-Garros…"
Arnaud Cerutti, Genève