"Le choix de Riyad pour accueillir les Masters WTA s'appuie sur une présence de plus de 20 ans de la WTA au Moyen Orient", indique l'instance. Déjà envisagée l'an dernier, l'organisation des Masters féminins en Arabie saoudite avait provoqué de nombreuses critiques, notamment liées aux droits des femmes dans le royaume.
La présidente de la Fédération saoudienne de tennis Arij Mutabagani, première femme élue à la tête d'une fédération sportive saoudienne, s'est voulue rassurante sur ce point.
Gros impact financier
De façon plus prosaïque, l'accord entre la WTA et l'Arabie saoudite aura un gros impact financier: l'édition 2024 des Masters offrira une bourse globale de 15,25 millions de dollars "avec des augmentations supplémentaires en 2025 et 2026", selon le communiqué.
La puissante monarchie du Golfe riche de son pétrole, souvent montrée du doigt pour ses violations des droits humains et son bilan environnemental, investit des milliards de dollars dans le sport mondial (golf, football, boxe, rallye, F1...).
afp/tai
Dans la foulée du Masters Next Gen
Le fonds souverain (PIF) de l'Arabie Saoudite est récemment devenu le "partenaire officiel" du classement ATP de tennis. Dans le cadre de ce partenariat, le PIF sera aussi associé à plusieurs grands tournois et aux Masters masculins de fin d'année. Le royaume accueille en outre depuis 2023 et jusqu'en 2027 le Masters Next Gen, un tournoi test pour de nouvelles règles et qui regroupe les 8 meilleurs joueurs de moins de 22 ans.