René Stammbach (56 ans) fait son entrée au comité directeur de la Fédération internationale (ITF). Elu à Bangkok, le président de Swiss Tennis siégera pendant deux ans aux côtés de 12 autres collègues, dont 5 Européens.
Pas retenu - de peu - il y a deux ans lors du congrès de Madrid, l'Argovien de 56 ans a été, cette fois-ci, largement soutenu. Son élection permet au tennis helvétique d'être à nouveau représenté dans ce comité directeur, deux ans après le départ de Christine Ungricht. Les tâches des 13 membres du comité seront réparties lors de leur prochaine session.
René Stammbach, l'un des plus jeune élus dans l'histoire du comité directeur de l'ITF, René Stammbach est actif depuis plus de 30 ans dans le monde du tennis. A 23 ans déjà, il était le président du TC Zurzach. Il a ensuite été directeur de l'European Indoors de Zurich (1984-1990) et de plusieurs tournois féminins à Genève, Lugano, Nice ou encore Estoril.
Entré chez Swiss Tennis en 1992, il en est devenu le président en 2006 à la place de Christine Ungricht. Sur la scène internationale, il a aussi collaboré avec les Fédérations internationale et européenne depuis 1985.
agences/dbu
Le patron de l'ITF espère éviter la grève
Le patron de la Fédération internationale (ITF) s'est déclaré optimiste sur l'issue de la crise avec certains grands joueurs, et la menace qu'ils font planer d'aller jusqu'à la grève. "Nous sommes en discussion et sommes ouverts à ce qu'ils nous disent", a déclaré l'Italien Francesco Ricci-Bitti.
"Normalement dans le passé, nous avons eu de longues négociations mais nous avons trouvé une solution. Je pense que ce sera de nouveau le cas", a-t-il ajouté après avoir été réélu à Bangkok pour son 4e mandat à la tête du tennis mondial.
Le Britannique Andy Murray avait déclaré lundi que les meilleurs joueurs du circuit pourraient aller jusqu'à faire grève si le calendrier n'était pas modifié par l'ATP. "Si ce n'est pas possible, nous prendrons des dispositions. Nous voulons juste que certaines choses changent. Qu'il y ait un tout petit peu moins de tournois chaque année, soit deux à trois semaines de moins. Ce n'est pas déraisonnable", avait déclaré Murray.
Trois jours avant, l'Espagnol Rafael Nadal avait également évoqué la possibilité de faire grève, après avoir fait part de son agacement contre un calendrier "inacceptable", qui ne séparait que de quelques jours la finale de l'US Open des demi-finales de Coupe Davis.
Visé par Nadal, le président de l'ITF avait répliqué que le no2 mondial "se trompait d'interlocuteur", jugeant que l'ATP contrôlait "90% du calendrier". "Nous comprenons que les joueurs soient fatigués mais nous sommes disposés à les rencontrer. S'ils sont fatigués (...), ils ne peuvent l'être que pour notre compétition".
L'ATP, quant à elle, argue que la plupart des finales de tournois ont déjà été réduites au meilleur des deux sets gagnants et que les 8 premières têtes de séries débutent généralement au second tour.