C'est la troisième fois de sa carrière que Djokovic efface deux sets de retard après sa victoire sur Roger Federer en demi-finale du dernier US Open et celle sur Guillermo Garcia-Lopez à Wimbledon en 2005.
Auteur d'un festival de fautes directes (77!), le Serbe n'a été que l'ombre de lui-même avant d'assurer l'essentiel, mais sans jamais convaincre. "J'ai très mal joué, j'ai gagné grâce au combat", a-t-il commenté à chaud. S'il n'a jamais vraiment été au bord de la défaite, le N.1 mondial a failli vivre la pire désillusion de sa carrière dans les conditions lourdes et humides.
Seppi, tout proche de la sensation
Avant d'atteindre son douzième quart de finale de suite en Grand Chelem, quatrième meilleur série de l'ère Open à égalité avec Björn Borg, il a montré des failles étonnantes dans son jeu et dans son déplacement. Court dans ses frappes et lourd sur ses courses, il a longtemps vécu un calvaire sur le Central, plongé dans la stupeur.
Seppi, 25e joueur mondial, en a profité pour remporter les deux premiers sets et s'approcher à une manche d'une sensation majeure: celle de priver le N.1 mondial du "Djoko Slam", le gain des quatre tournois majeurs à la suite.
Le Grand Chelem en vue
Tenant du titre à Wimbledon, l'US Open et l'Open d'Australie, Djokovic vise à répéter un exploit que seuls deux hommes ont réalisé dans l'histoire du tennis: Donald Budge en 1938 et Rod Laver en 1962 et 1969.
Mais il devra jouer mieux que contre Seppi où il a été très passif et beaucoup trop neutre dans ses frappes pour faire la différence. Au moins a-t-il réussi à ne pas faire comme l'année dernière où il s'était incliné face à Roger Federer en demi-finale le jour de l'anniversaire de Rafael Nadal qui fêtait ses 26 ans ce dimanche.
si/jbla