Federer ne tremble pas face à De Bakker

Piégeux car personne n'a oublié que la marche de Federer vers un septième sacre à Wimbledon en juin dernier avait bien failli être interrompue par le Burgien au stade des 16es de finale. Le Rhénan s'était en effet retrouvé mené deux sets à zéro et avait vu son contemporain - ils ont 31 ans être - six fois (!) à deux points du match. Federer avait finalement passé l'épaule 4-6 6-7 6-2 7-6 6-1.

La logique veut toutefois que le no 2 mondial fasse parler sa nette supériorité face à Benneteau, qu'il s'était du reste chargé de "corriger" un mois après avoir frisé le code, toujours à Wimbledon, en 16es de finale des Jeux olympiques de Londres (6-2 6-2). Se présenterait ensuite, probablement, une demi-finale contre un autre Français, Gilles Simon (ATP 14). Et l'on sait à quel point Federer aime jouer les tennismen venus de l'Hexagone...

Federer en panne de premières balles

Le double vainqueur du tournoi de Rotterdam (2005 et 2012) devra toutefois retrouver son service afin d'éviter toute mauvaise surprise. Car, contre de Bakker, le pourcentage de premières balles (41% sur le 1er set, 56% au total) a été indigne du "Maître". Ce qui n'a cependant en rien permis à la wild-card néerlandaise, déjà dominée par le Bâlois lors de leur seule précédente confrontation (6-3 6-4 6-4 en septembre lors du barrage de Coupe Davis), de croire en ses chances devant son public.

Un break dans le quatrième jeu a suffi à Federer pour s'assurer le gain du set initial. Un autre dans le premier jeu de la seconde manche a terminé de ruiner les minces espoirs de de Bakker. Lequel, malgré les dysfonctionnements du service de son illustre adversaire, ne s'est procuré qu'une seule balle de (dé)break de toute la rencontre... Le joueur de La Haye, 24 ans, ne possède tout simplement pas les armes pour lutter contre Federer. Benneteau, lui, a prouvé qu'il pouvait les avoir.

si/alt