Caroline Wozniacki, ex-no1 à la peine

Entre octobre 2010 et début 2012, elle a régné durant 67 semaines sur le trône. "C'était une no1 mondiale par défaut", assure Patrice Dominguez. "Les soeurs Williams n'étaient à cette époque plus concentrées à 100% sur le tennis, et Maria Sharapova était blessée", explique le consultant de France 2.

Un avis que ne partage pas Sam Sumyk. "Ce sont des conneries! Si Caroline était no1, c'était mérité", nuance le coach français de Victoria Azarenka.

La gestion de la gloire

Depuis un peu plus d'une année, Wozniacki enchaîne les déconvenues et recule au classement (10e). "Elle est rentrée dans le rang, car elle n'a pas su faire évoluer son jeu", argumente Dominguez.

Elle a ainsi débarqué à Roland-Garros avec une série de quatre défaites au 1er tour dans les valises.

"Ma confiance a toujours été bonne, malgré certains passages à vide", a déclaré Wozniacki après sa victoire sur Laura Robson au 1er tour lundi. "Après son accession à la place de no1, elle a découvert d'autres choses", étaye le consultant de France 2, faisant allusion à certaines séances photos et à sa romance - entamée à l'été 2011 - avec le golfeur irlandais Rory McIlroy.

La "liaison" père-fille

Caroline Wozniacki a également connu quelques troubles avec son coach, qui n'est autre que son... père. Ils ont décidé de ne plus collaborer après une défaite en huitièmes de finale à Wimbledon en 2011. Au même moment donc où elle rencontrait l'amour!

Depuis cette époque, le "couple" s'est réconcilié et son père Piotr a repris en mains la carrière de sa fille.

"Il est difficile de trouver la bonne personne", précise Caroline Wozniacki. "Il est important de trouver un bon équilibre entre trouver un coach qui peut te pousser sur le terrain, mais également quelqu'un qui te laisse vivre ta vie en dehors du court, et qui ne veut pas tout maîtriser".

Un calendrier infernal

L'autre facteur qui peut expliquer sa "chute" est lié à son calendrier. "Elle a enchaîné les tournois semaine après semaine. En jouant autant, elle s'est grillée", estime Patrice Dominguez.

"Si j'opérais de la sorte avec Victoria, elle serait vite morte!", prévient Sam Sumyk. "Mais certains joueurs ont besoin de jouer beaucoup, comme Ferrer ou Davydenko, donc je ne veux pas non plus condamner cette manière de faire".

Le mot de la fin revient à Caroline Wozniacki (20 tournois gagnés - mais aucun Grand Chelem - et plus de 15 mio de dollars de gains). "J'ai l'impression d'évoluer sur le Circuit depuis très longtemps déjà!". "Pro" depuis 07, la Danoise n'a pourtant que... 22 ans!

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Paris, Stéphane Altyzer