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Marion Bartoli reine sur le gazon anglais

Marion Bartoli. Un sourire sur le visage et un soleil dans les mains. [Stefan Wermuth]
Marion Bartoli. Un sourire sur le visage et un soleil dans les mains. - [Stefan Wermuth]
Marion Bartoli (no 15) a conquis son premier titre du Grand Chelem samedi à Wimbledon. La Française de 28 ans a nettement dominé Sabine Lisicki (no 23) 6-1 6-4 en 1h21' en finale, sous un beau soleil.

La résidente genevoise est simplement la troisième Française à glaner un trophée du Grand Chelem depuis le début de l'ère Open (1968) après Mary Pierce, victorieuse de l'Open d'Australie 1995 et de Roland-Garros 2000, et Amélie Mauresmo, sacrée en 2006 à Melbourne puis à Londres. Première joueuse de l'ère Open à s'imposer à Church Road sans avoir battu l'une des 10 premières têtes de série, Marion Bartoli n'a pas eu besoin de sortir le grand jeu samedi.

Le cauchemar de Lisicki

En larmes. Sabine Lisicki a craqué nerveusement en pleine finale. [KERIM OKTEN]
En larmes. Sabine Lisicki a craqué nerveusement en pleine finale. [KERIM OKTEN]

Présente pour la première fois en finale de Grand Chelem, Sabine Lisicki a vécu un véritable cauchemar, accumulant les fautes directes (25). Elle fondait même en larmes sur le Centre Court pendant le cinquième jeu de la deuxième manche, puis au changement de côté qui suivait.

De son côté, Bartoli tombait à genoux après la balle de match conclue sur un ace, avant de monter dans les tribunes pour aller embrasser son clan et son père Walter, présent pour la première fois de la quinzaine dans les tribunes.

"Honnêtement, Je n'arrive pas à y croire. Soulever ce trophée a longtemps été impensable. C'est un rêve que j'avais depuis l'âge de six ans et qui est devenu réalité", lâchait notamment Marion Bartoli lors de la cérémonie de remise de trophées. "En 2007, j'étais déjà là et j'avais perdu (réd: contre Venus Williams pour sa seule précédente finale majeure)."

si/kg

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Bartoli, cotée à 125 contre 1

Ce sacre inattendu survient alors que Marion Bartoli avait connu un début de saison bien difficile sur le plan personnel. Elle se séparait une première fois de son entraîneur de père Walter après l'Open d'Australie, puis renouait avec lui deux mois plus tard avant de reprendre ses distances à l'issue d'un Roland-Garros manqué. Arrivée en catimini à Londres, malade et avec une douleur à une cheville à Londres, Marion Bartoli a franchi les premiers tours dans un anonymat total. Cotée à 125 contre 1 par les parieurs en début de tournoi, elle a su saisir l'occasion avec une détermination incroyable, gagnant ses sept matches sans perdre un seul set.