Présent aux côtés de trois autres héros du tennis australien (Tony Roche, Pat Rafter et Lleyton Hewitt), Rod Laver a "échauffé" celui que l'on doit considérer comme son héritier avant que le Bâlois ne croise le fer contre Jo-Wilfried Tsonga.
"Je savais que Rod Laver allait jouer avec moi. Il s'était préparé mardi déjà en tapant avec Rafter et Hewitt, explique Roger Federer. J'étais nerveux. Face à une telle légende, la moindre des choses est de frapper la balle proprement".
Un stade comble à Melbourne
Le Bâlois a tenu à rappeler le rôle de pionnier tenu par Rod Laver et les autres grands champions australiens. "Ils nous ont ouvert la voie. A leur époque, ils ont tout sacrifié pour le tennis. Voyager en bateau pendant des semaines pour se rendre en Europe y disputer des tournois pour presque rien. C'est grâce à eux que le tennis a pu se développer".
Cette exhibition, remportée (face à Tsonga) par Federer 6-7 (5/7) 6-3 7-5, a rappelé une évidence. Le Bâlois est bien une véritable icône en Australie. Sur son seul nom, il est en effet parvenu à remplir la Rod Laver Arena. On a joué à guichets fermés, à cinq jours des trois coups de l'Open d'Australie. A Melbourne, le public le considère comme l'un des siens, comme "son" joueur presque.
Selon une première estimation, cette soirée a rapporté plus de 800'000 francs à la Fondation Roger Federer.
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