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Federer "croque" Murray et rejoint Stan en 1/2!

Historique! Il y aura bien deux Suisses dans le dernier carré de l'Open d'Australie! Comme Stanislas Wawrinka la veille, Roger Federer a validé son ticket grâce à son succès 6-3 6-4 6-7 6-3 contre le Britannique Andy Murray (ATP 4). Le Bâlois, qui disputera sa 11e demi-finale consécutive à Melbourne, défiera Rafael Nadal (ATP 1) vendredi.

Donné pour fini par beaucoup après avoir vécu en 2013 sa pire année en dix ans, Federer a démontré qu'il fallait encore compter sur lui.

Le Bâlois disputera vendredi sa 11e demi-finale consécutive à Melbourne, où il s'est imposé à quatre reprises (2004, 2006, 2007 et 2010), face à son vieux rival Rafael Nadal. Il porte ainsi à 34 son total de demi-finales en Grand Chelem, record de tous les temps qu'il détenait déjà.

Depuis le début du tournoi, on a retrouvé le vrai Federer, débarrassé de ses problèmes de dos. Un Federer aux mouvements harmonieux, au jeu à nouveau limpide, même si on a vu contre Murray que le mental restait lui encore friable.

Un relâchement au troisième set

Avant cette semaine, le Suisse n'avait gagné que deux matches sur ses 11 derniers contre des membres du Top 5, à chaque fois contre l'Argentin Juan Martin Del Potro.

Andy Murray avait battu "RF" en demies l'an dernier à Melbourne. [KEYSTONE - David Crosling]
Andy Murray avait battu "RF" en demies l'an dernier à Melbourne. [KEYSTONE - David Crosling]

Ce passif a pour conséquence un manque de confiance, qui s'est senti à la fin du troisième set, où son bras a vraiment tremblé. Il a d'abord perdu son service - pour la deuxième fois seulement du tournoi - alors qu'il servait pour le match.

Puis dans le tie-break, il s'est procuré deux balles de match, qu'il a jouées à reculons. Murray, finaliste en 2010, 2011 et 2013, a ainsi courageusement retardé l'échéance.

Mais, revenant lui-même d'une opération au dos en septembre, l'Ecossais a fini par manquer de gaz.

Une confiance "plus élevée que l'an passé"

"Andy s'est bien débrouillé pour me mettre la pression et je n'ai pas pu en finir", a constaté Federer. Il a ensuite reconnu à demi-mot que sa confiance n'était pas encore complètement revenue.

"Par rapport à mes meilleures années, je ne sais pas", a-t-il dit. "Mais ma confiance est bien plus élevée que l'an passé."

 afp/jbla

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