Nadal "expédie" Murray et s'offre une 9e finale

Rafael Nadal disputera dimanche sa 20e finale de Grand Chelem, soit une de plus qu'Ivan Lendl et quatre de moins que le recordman Roger Federer. L'octuple champion de Roland-Garros et quadruple tenant du titre est à la recherche d'un 14e trophée majeur qui lui permettrait d'égaler Pete Sampras et de se retrouver, à 28 ans, à trois longueurs de Roger Federer.

Vendredi, le gaucher de Manacor n'a pas laissé la moindre ouverture à un Andy Murray bien loin de son meilleur niveau. Il marquait son territoire d'entrée, gagnant 12 des 15 premiers points du match grâce notamment à un coup droit qui claquait comme à ses plus belles heures.

La 42e entre "Rafa" et "Nole"

Signe de la confiance qui l'anime lorsque les conditions sont idéales, Nadal ne s'est jamais retrouvé en danger sur son engagement, alors qu'il ne force toujours pas sur son service en raison de ses douleurs au dos. Andy Murray ne se procurait ainsi pas la moindre balle de break.

Nadal et Djokovic livreront donc un... 42e duel dimanche à Paris, où le beau temps devrait toujours être de la partie. La rivalité la plus exacerbée de l'histoire du tennis connaîtra un nouveau temps fort: il s'agira de leur sixième affrontement dans une finale de Grand Chelem, le premier ayant eu pour cadre le stade Arthur Ashe de New York en 2010.

La place de no1 comme enjeu

Les deux hommes ont remporté chacun trois duels dans les finales majeures. Mené 22-19 au total dans leur face-à-face, Novak Djokovic en avait gagné trois de suite, à Wimbledon et New York en 2011 puis à Melbourne en 2012. Rafael Nadal a pour sa part triomphé à deux reprises lors de l'US Open (2010 et 2013), et surtout lors de leur seule finale jouée sur la terre battue parisienne en 2012.

La finale de dimanche, dont le vainqueur sera no 1 mondial à l'issue du tournoi, s'annonce somptueuse. Vainqueur de leurs quatre derniers affrontements - le plus récent en finale sur la terre battue de Rome -, Novak Djokovic ne pourrait être plus confiant. Le Serbe affiche un impressionnant bilan de 54 succès pour 3 défaites depuis l'US Open 2013. Mais Rafael Nadal n'est pas en reste: il est monté en puissance dans cette quinzaine, et peut s'appuyer sur les 65 victoires fêtées en 66 matches à Roland-Garros.

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si/adav