L'homme aux 17 titres du Grand Chelem disputera donc sa 25e finale majeure dimanche dès 15h. Il fera figure de favori face au Serbe Novak Djokovic (2), qui ne s'est guère montré convaincant dans la première demi-finale.
Opportunité en or
Le maître bénéficie d'une opportunité peut-être unique d'ajouter une ligne supplémentaire à son palmarès-record en Grand Chelem. Il jouera sa première finale majeure depuis l'édition 2012 de Wimbledon, où il avait triomphé pour la septième fois en battant Andy Murray en finale. Ce retour en grâce semblait pourtant bien improbable au sortir d'un été 2013 gâché par ses douleurs au dos et marqué par une défaite subie dès le 2e tour à Londres.
Roger Federer n'a, lui, jamais cessé d'y croire. Et il pourra aborder le grand rendez-vous de dimanche avec un certain relâchement. Seuls deux joueurs sont en effet parvenus à le battre dans une finale de Grand Chelem: Rafael Nadal - à six reprises - et Juan Martin Del Potro, lequel avait créé la surprise en dominant le Bâlois en cinq sets en finale de l'US Open 2009.
Pas besoin du grand jeu
Or, c'est bien Novak Djokovic (27 ans) qui se dressera sur sa route. Le Bâlois mène 18-16 dans son face-à-face avec le Serbe, qui redeviendra no 1 mondial s'il s'impose. Il s'agira donc de leur 35e affrontement, mais du deuxième seulement dans une finale majeure. Roger Federer avait remporté la première il y a près de sept ans, à l'US Open (7-6 7-6 6-4). Il a en outre enlevé leur dernier duel en date dans un "Major", en demi-finale à Wimbledon il y a deux ans.
Vendredi, Roger Federer n'a même pas eu besoin de sortir le grand jeu face à Milos Raonic (23 ans), dont les 17 aces n'ont pas pesé bien lourd dans la balance. Concentré et appliqué du premier au dernier point, le Bâlois a pleinement profité du manque de mobilité du bombardier canadien (1m96, 99 kg). Il ne devait faire face qu'à une seule balle de break, qu'il effaçait d'un service gagnant dans le huitième jeu du premier set.
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