Sacré en 2011 et battu en finale l'an dernier, Novak Djokovic est donc présent pour la troisième fois au stade ultime de la compétition sur le gazon de Church Road. Il affrontera dimanche Roger Federer (4), qui vise un 8e titre à Londres, un 18e en Grand Chelem.
Meilleure gestion
Pas franchement convaincant vendredi, Novak Djokovic doit sa qualification à sa meilleure gestion des moments décisifs. Il est ainsi parvenu à serrer sa garde dans le tie-break forcément crucial de la troisième manche, après avoir écarté d'un revers gagnant la seule balle de break de ce set à 3-3. Nole a pourtant été dominé "aux points" jusqu'à ce jeu décisif, qu'il a conclu sur un service gagnant.
Novak Djokovic s'en est ensuite sorti de justesse dans la quatrième manche. Il a ainsi dû effacer quatre balles d'égalisation à deux sets partout: une à 4-5, et surtout trois de suite à 3/6 dans le tie-break! Le futur père de famille a alors profité de la trop grande passivité de Grigor Dimitrov pour renverser la vapeur. Il a manqué une première balle de match à 7/6, mais a armé un passing de revers gagnant sur la seconde après 3h02' de jeu.
Dimitrov revient de loin
Attendu au tournant pour le premier grand match de sa carrière, Grigor Dimitrov (23 ans) est pourtant revenu de loin sous le regard de sa petite amie Maria Sharapova. Il a effacé une balle de double break à 1-3 dans le deuxième set, avant d'empocher cinq jeux d'affilée. Le scénario ne s'est cependant pas répété dans la quatrième manche, où Novak Djokovic a sauvé trois balles de break à 2-3 alors qu'il venait de perdre deux jeux d'affilée.
Vainqueur de six trophées du Grand Chelem (Open d'Australie 2008, 2011-2013, Wimbledon 2011, US Open 2011), Novak Djokovic s'est incliné jusqu'ici à sept reprises dans une finale majeure. Le résident monégasque reste sur trois échecs en finale en l'espace d'un an, le dernier ayant été subi il y a quatre semaines sur la terre battue de Roland-Garros face à Rafael Nadal. Il n'a d'ailleurs gagné aucune des cinq précédentes levées du Grand Chelem...
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