Le champion d'Australie avait atteint pour la première fois ce stade de la compétition à sa 23e apparition dans un "Major", il y a quatre ans à New York, enchaînant avec une nouvelle place de quart de finaliste à Melbourne en 2011. Le fait de le retrouver parmi les huit derniers prétendants à un trophée du Grand Chelem sonne désormais comme une évidence.
Cinq quarts sur sept Majeurs
Stan Wawrinka est en effet passé dans une autre dimension depuis qu'il a entamé sa collaboration avec Magnus Norman au printemps 2013. Il a ainsi figuré en quart de finale à cinq reprises au cours des sept dernières levées du Grand Chelem.
Ressent-il moins de pression au moment d'aborder les quarts de finale? "Non. Moi, je serai toujours stressé. C'est comme ça", a expliqué le demi-finaliste de l'US Open 2013. Le Vaudois a atteint ce stade de la compétition six fois dans ses douze premiers tournois de l'année, pour trois titres conquis (Chennai, Melbourne et Monte-Carlo).
"La porte est ouverte"
"Je ne veux pas m'arrêter là", prévient le champion junior de Roland-Garros 2003, qui estime que le fait d'avoir déjà connu les joies d'un sacre majeur ne lui conférait aucun avantage. "Je sais bien que les trois victoires qu'il me reste à obtenir sont les plus dures à aller chercher", poursuit-il.
"Mais je sais que la porte est ouverte et que je peux aller jusqu'au bout", affirme sereinement le no 2 helvétique. "Je sais que je suis capable de conquérir le titre", assène-t-il.
Un bilan immaculé
Pour s'offrir une nouvelle chance de créer l'exploit en Grand Chelem, Stan Wawrinka devra tout d'abord venir à bout du coriace Kei Nishikori. "C'est un créatif. Face à lui, je devrai avant tout me montrer agressif en fond de court", relève le Vaudois, qui a jusqu'ici plutôt bien appliqué cette tactique face au protégé de Michael Chang.
"Il connaît parfois des problèmes sur le plan physique", précise le champion olympique 2008 de double, qui a remporté les deux duels livrés face à Kei Nishikori. Il s'était imposé 6-4 6-2 sur la terre battue de Buenos Aires en février 2012 et 6-3 6-3 sur dur à Cincinnati en août 2012 devant le Nippon, qui n'a disputé jusqu'ici qu'un seul quart de finale en Grand Chelem (Open d'Australie 2012).
si/baru
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Record égalé pour Nishikori et Raonic
Le record du match s'étant terminé le plus tard à l'US Open a été égalé dans la nuit de lundi à mardi à l'occasion du 4e tour entre Kei Nishikori (ATP 11) et Milos Raonic (6). Le Japonais a gagné le droit de défier Stan Wawrinka (4) en quart de finale à 2h26 du matin.
Deux rencontres s'étaient déjà terminées exactement à la même heure à Flushing Meadows! Elles avaient opposé Mikael Pernfors et Mats Wilander en 1993, puis John Isner et Philipp Kohlschreiber en 2012.