"Ce premier tour des Swiss Indoors sera l'un des premiers tours les plus difficiles de ma carrière", ajoute-t-il. Il l'opposera à l'Italien Simone Bolelli (ATP 77).
"Je n'ai repris l'entraînement que mardi dernier", poursuit-il comme pour rappeler d'où il vient. Sur le flanc depuis la fin juillet en raison d'une blessure au poignet droit, le Majorquin a retrouvé les courts au début du mois à Pékin et à Shanghai. "Mais ces deux tournois furent très difficiles. Je n'avais pas le rythme, lâche-t-il. A la limite, c'est comme si je ne les avais pas joués..."
"Rafa" opéré avant la fin de l'année
A Shanghai, où il est tombé d'entrée de jeu devant Feliciano Lopez, Rafael Nadal jouait de surcroît sous antibiotiques en raison d'une crise d'appendicite.
"D'ici la fin de l'année, je dois impérativement subir une intervention pour la soigner, précise-t-il. Mon but est de pouvoir m'entraîner avec toute l'intensité voulue avant l'Open d'Australie. Je dois encore parler avec mes médecins pour déterminer la date de cette intervention. Peut-être après Bâle, ou plus tard après le Masters. Je ne peux voir que jour après jour."
si/baru
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"Ne pas répondre à l'invitation aurait été malheureux"
Pourquoi donc Rafael Nadal s'aligne-t-il à Bâle? La réponse à cette question se trouve certainement dans ce contrat de trois ans signé l'an dernier avec les Swiss Indoors.
En 2013, le Majorquin avait déclaré forfait à la dernière minute. Il s'estimait, avec raison, incapable de réaliser l'enchaînement Bâle-Bercy-Masters en trois semaines.
"Ne pas répondre une deuxième année de suite à l'invitation des organisateurs aurait été malheureux", glisse-t-il diplomatiquement.
Une nouvelle fois condamné à entamer un nouveau come-back, Rafael Nadal doit sans doute envier Roger Federer, plus fort que jamais à 33 ans. L'Espagnol le sera-t-il aussi ? "Mon but est de jouer le plus longtemps possible, lâche-t-il. Si je ne suis plus compétitif à 33 ans, j'irai à la pêche chez moi à Majorque."
"Cela ne sera pas un déchirement, croyez-moi ! Mon but est d'être compétitif à 28 ans, à 29 ans et à 30 ans. Je suis convaincu que la motivation ne n'abandonnera jamais."