Dimanche à 14h30, il sera opposé en finale à David Goffin (ATP 28). Le Belge a mis un terme à la belle aventure du prodige croate Borna Coric (ATP 124). Victorieux 6-4 3-6 6-4, Goffin, qui a gagné 43 des 45 derniers matches qu'il a livrés, disputera à Bâle sa troisième finale de l'année après Kitzbühel et Metz. Deux finales qu'il a gagnées.
Affronter un géant qui passe pratiquement trois premières balles sur quatre et qui arme autant d'aces exige une concentration maximale. Elle l'a abandonné à 4-3 au deuxième set avec un break concédé à 15 qui a permis au Croate d'égaliser à une manche partout. Karlovic était auparavant passé à deux reprises à un point de remporter le premier set dont l'issue a souri à Roger Federer grâce à une merveille de passing à 9/8 dans le jeu décisif. Au troisième set, Ivo Karlovic craquait complètement au quatrième jeu. Il le perdait "blanc" avec une "horrible" double faute - sa seconde de l'après-midi - sur la balle de break. A 3-1, la voie était enfin libre pour le Maître. Soulagé, libéré, le public pouvait enfin faire partir la Ola dans les gradins. La fête fut totale.
Une finale qui s'annonce déséquilibrée
Lors de sa... neuvième finale de rang à la Halle Saint-Jacques, Roger Federer affrontera un joueur contre lequel il avait dû batailler pour s'imposer en quatre sets il y a deux ans à Roland-Garros. Mais malgré tout le brio qu'il affiche, David Goffin s'attaque à une sorte de mission impossible contre un homme qui entend cueillir à un sixième titre à la maison après les deux finales qu'il a perdues en 2012 et en 2013 devant Juan Martin del Potro. Federer a trop envie de gagner à nouveau "son" tournoi pour se donner une "vraie" chance de ravir à Paris-Bercy et au Masters la place de no 1 mondial à Novak Djokovic.
si/bond