Comme en 2014 après son sacre à Melbourne, Wawrinka n'est pas parvenu à confirmer aux Etats-Unis tout le talent qu'il affiche en Australie. L'an dernier, le Vaudois avait chuté dès les 8es tant à Indian Wells qu'à Miami. Avant de triompher - heureux présage? - dans son tournoi suivant, le Masters 1000 de Monte Carlo... Il n'a jamais passé le 4e tour en Floride et doit pour l'heure se contenter de 2 quarts dans le désert californien.
A Key Biscayne, le no 8 mondial s'est montré méconnaissable. Ou du moins sous un visage qu'on ne lui connaissait presque plus depuis qu'il tutoie les sommets: parfois impatient, souvent agacé, commettant beaucoup trop de fautes et, surtout, littéralement abandonné par son engagement.
Après ses trois premiers jeux de service, le Vaudois affichait un bilan de 30% de premières balles et... 5 double-fautes! Il a terminé avec moins de 50% sur son engagement, comme lors de son tour précédent et le marathon de 2h51 qu'il avait dû livrer contre l'Argentin Berlocq.
si/dbu
"Le mois de m..." de Stan
"Pardonnez-moi pour l'expression, mais j'ai fait un mois de m..." Wawrinka a été clair dans le texte! "Je n'ai pas réussi à trouver mon jeu pendant quatre semaines ici aux Etats-Unis, poursuit-il. En ce moment, ce n'est pas bon, je me bats simplement pour me maintenir, pour m'accrocher dans les matches. Ce n'est pas si grave non plus. Arrive maintenant la terre battue, les tournois que j'aime bien en Europe, d'autres balles."
Murray tout près du "club des 500"
Andy Murray a signé dimanche face au Colombien Santiago Giraldo la 499e victoire de sa carrière sur le Circuit ATP lors du 3e tour du Masters 1000 de Miami. Le no4 mondial s'est facilement imposé 6-3 6-4. En 8es, l'Écossais de 27 ans sera opposé au Sud-Africain Kevin Anderson.
"C'est un grand serveur, avec un jeu du fond de court qui peut poser beaucoup de problèmes quand il est dans un bon jour. C'est vraiment un joueur difficile à affronter, il connaît bien les conditions de Miami, car il vit et s'entraîne ici", a-t-il noté.
En cas de succès, il deviendra le 46e joueur dans l'histoire de l'ère Open à avoir gagné 500 matches et le 9e en activité.