Le gaucher de Sao Paulo a ainsi confirmé qu'il entretenait une relation particulière avec la Suisse. Sur les quatre titres qu'il a remportés sur le circuit ATP, trois l'ont été sur sol helvétique, lui qui avait aussi triomphé à deux reprises à Gstaad en 2009 et 2012.
Deux sets serrés
Samedi au Parc des Eaux-Vives, Thomaz Bellucci a décroché une victoire logique. Le Brésilien est certes moins bien classé actuellement que Joao Sousa - 60e place contre 50e -, mais il dispose d'une panoplie de coups plus importante que le Portugais, ce qui lui a permis de passer l'épaule dans les moments clefs de cette finale.
Cela ne signifie pas que Thomaz Bellucci s'est baladé face à un Joao Sousa toujours aussi accrocheur (il avait notamment sauvé quatre balles de match en quart de finale). Le Brésilien a ainsi dû attendre le tie-break de la première manche pour virer en tête. Une manche qu'il aurait dû boucler plus tôt, s'il n'avait pas grossièrement galvaudé trois balles de set consécutives à 5-4 sur son engagement.
Dans la seconde manche non plus, le Sud-Américain n'a pas eu la vie facile. Mené 4-2, il a toutefois eu l'intelligence de faire jouer davantage son adversaire, en lui pilonnant le revers notamment. Et après 1h33 de jeu, il pouvait lever les bras au ciel après une ultime faute de Joao Sousa.
Capable de déranger Djokovic
Aux portes du top 20 en 2010, Thomaz Bellucci a confirmé à Genève qu'il était actuellement en progrès. Le Brésilien, qui s'était déjà distingué la semaine dernière à Rome en prenant un set à Novak Djokovic, tentera de poursuivre sur sa lancée à Roland-Garros. Un tournoi qui ne lui a jamais vraiment souri, hormis en 2010 lorsqu'il s'était hissé jusqu'en 8e de finale. Il affrontera cette année au 1er tour l'Australien Marinko Matosevic
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