Federer a "manqué trop d'occasions"

"J'ai eu des opportunités dans ma raquette. Je n'aurais jamais dû me retrouver mené deux sets à un et 5-2 dans le quatrième set", soulignait le Bâlois, qui n'a converti que 4 de ses 23 balles de break (1/11 sur les deuxièmes balles de service du Serbe).

"J'aurais pu, j'aurais dû mieux faire sur ces balles de break. Mais je dois lui rendre hommage. Il ne m'a rien donné", poursuivait l'homme aux 17 titres du Grand Chelem, qui voyait tout de même quelques motifs de satisfaction. "C'était probablement mon match le plus long de l'année, et j'ai tenu le choc sur le plan physique. J'en suis très heureux. Cela prouve que le travail paie."

Un manque d'efficacité sur les points cruciaux

Roger Federer était à juste titre convaincu qu'il avait eu raison d'appliquer la même tactique offensive qu'à Cincinnati, où il avait battu Novak Djokovic en deux sets en finale. "J'ai juste péché à la conclusion dans des moments cruciaux. Mais à part cela, je pense avoir réussi un bon match", glissait-il.

"Je sais pourquoi je me suis incliné: j'ai manqué trop d'occasions. C'est aussi simple que cela", répétait le quintuple vainqueur du tournoi (2004-2008). "Je perds à cause des erreurs que j'ai commises. Il n'y a pas besoin de chercher pourquoi je les ai commises", lâchait-il.

Federer: "C'est dur de m'être incliné"

"Face à Novak, je dois jouer de manière plus agressive que face aux autres joueurs. Je prends donc plus de risques. C'est normal de le pousser sur la défensive afin de l'obliger à réussir des passing shots. Si je rallonge l'échange, il s'en sort beaucoup mieux. Aller de l'avant, c'est vraiment la bonne façon de jouer face à lui. Je dois juste mieux doser ma prise de risques", précisait encore un Roger Federer très lucide.

"Je suis très content de mon jeu en ce moment. Je prends beaucoup de plaisir. Mais il n'est jamais rigolo de perdre une finale de Grand Chelem. Je sais que j'ai fait un grand match, mais je l'ai perdu. Ce n'est pas tous les jours que l'on vit de tels moments, et c'est dur de m'être incliné", soufflait-il.

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