Radek Stepanek (37 ans) a vraiment pris un coup de vieux dans ce match, incapable de s'opposer à la puissance de feu de son adversaire. Incapable surtout d'exister dans cette rencontre qui a trop vite tourné au monologue.
Comme il l'avait promis, Stan Wawrinka a témoigné d'une agressivité de tous les instants sur ses jeux de service. Il n'a commis qu'une seule fausse note dans cette rencontre, un jeu de service perdu sur la cinquième balle de break, à 3-2 en sa faveur au troisième set. Le Vaudois a, toutefois, eu le bon goût de ravir l'engagement du Tchèque au jeu suivant sur un passing en coup droit le long de la ligne pour reprendre - définitivement cette fois - le large.
400e victoire samedi?
Wawrinka a entamé la rencontre avec deux balles de break sur le premier jeu de service de Stepanek. Le Tchèque a pu le "sauver", mais le ton de la rencontre avait été donné. Le Vaudois n'a eu aucune peine à lire le jeu à plat de son adversaire. A 2-1, il a signé ainsi le premier des cinq breaks qui l'ont conduit très tranquillement vers sa 30e victoire à Melbourne et vers la 399e de sa carrière.
La 400e est attendue pour samedi. Elle devrait tomber dans un seizième de finale qui l'opposera à Lukas Rosol (ATP 51). Stan Wawrinka mène 2-0 dans son face-à-face avec le Tchèque, qu'il a notamment battu l'an dernier lors du Geneva Open.
ats/adav
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"Ma confiance est là"
Inquiet en raison d'un mauvais virus qui ne lui a pas permis de s'entraîner comme il le souhaitait ces derniers jours, le champion de Roland-Garros s'est pleinement rassuré. "Je ne m'attendais pas à ce que cela se passe aussi bien, même si je sais aujourd'hui que je peux prendre l'ascendant sur de nombreux joueurs dans un bon soir", avoue-t-il.
Samedi, c'est à nouveau un Tchèque qui se dressera sur sa route. "Lukas Rosol est un joueur imprévisible qui sert très bien, dit-il. Mais là encore, j'ai le sentiment que tout déprendra de moi." On le sait, le Tchèque est l'un des joueurs les plus détestés du circuit en raison de ses incessantes provocations sur le court. "Je ne rentre pas dans son jeu comme je ne suis pas entré dans celui de Stepanek, souligne Wawrinka. Mais cela ne signifie pas que je le laisse tout faire sans broncher. Rosol fait son show. Moi, je ferai le mien pour gagner!"
Sur le plan physique, Wawrinka affirme être prêt "à jouer cinq heures s'il le faut". "Le fait de ne pas pouvoir s'entraîner pendant trois jours ne change rien, lâche-t-il. Mon niveau de jeu est là. Ma confiance est là aussi." On l'a vu jeudi soir.