S'il s'impose, le Serbe remportera son onzième titre du Grand Chelem, son sixième à Melbourne pour égaler à la fois deux grands champions australiens, Rod Laver, qui compte onze titres majeurs comme Björn Borg d'ailleurs, et Roy Emerson, victorieux à six reprises à Melbourne.
Le pourcentage de premiers services décisif
"Je sais parfaitement ce qui m'attend dimanche contre Andy Murray: une rencontre très physique", annonce-t-il. "Même si je l'ai battu à trois reprises ici en finale, je ne peux pas me permettre de le sous-estimer une seule seconde. Nous avons le même âge. Andy a juste une semaine de plus que moi. Nous avons grandi ensemble. J'ai une énorme admiration et un profond respect pour tout ce qu'il a réalisé jusqu'à présent."
Pour Novak Djokovic, la clé de cette finale sera le pourcentage de premier service. "Andy et moi, nous aurons la même priorité dimanche: celle de ne pas être agressé par l'adversaire sur les secondes balles", dit-il.
ats/lper
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Pas de chefs d'oeuvre
Depuis le début de l'ère Open (1968), seuls les huit Federer-Nadal et les sept Nadal-Djokovic ont été vus plus souvent le dernier dimanche que les six Djokovic-Murray. Il n'y a eu par exemple que cinq Sampras-Agassi en finale et seulement quatre Borg-McEnroe. Cela suffit-il à faire de la rivalité entre le Serbe et le Britannique l'une des plus grandes de l'histoire? Pas sûr.
Il y a eu certes des combats acharnés, comme celui de l'US Open 2012, gagné en cinq sets par Murray. Mais pas encore de match qui puisse prendre place parmi les chefs d'oeuvre de l'histoire du jeu. C'est peut-être parce que les deux joueurs se ressemblent trop. Même jambes increvables, même revers à deux mains, même solidité en défense, même efficacité au service...
Les chiffres pour Djokovic
Djokovic mène 21 victoires à 9 contre Murray. Les trois précédentes finales de l'Open d'Australie entre les deux hommes, en 2011, 2013 et 2015, ont toutes tournée en sa faveur. En Grand Chelem, il a dominé Murray 6 fois sur 8 (2 fois sur 3 en finale). Mais la statistique la plus inquiétante pour le Britannique est celle-ci: sur les onze derniers duels avec Djokovic, il n'en a gagné qu'un, l'été dernier à Montréal. Leur dernière finale, à Paris-Bercy, avait été à sens unique: 6-2 6-4. Sur les 31 derniers sets disputés, il en a remporté seulement sept.