Il y a six mois à Montréal, lors de leur dernier affrontement en date, le match n'avait déjà pas pu aller à son terme, Wawrinka jetant l'éponge en raison lui aussi de douleurs au dos. Cette rencontre avait surtout été celle du coup de sang du "bad boy" australien, qui avait insulté le Vaudois.
Leurs retrouvailles à Dubaï ont été beaucoup moins sulfureuses. Il n'y a même pas vraiment eu de match. L'Australien a certes tenté son va-tout en revenant de 1-4 à 4-4 dans le premier set, mais c'était pour mieux sombrer par la suite. Déjà manipulé la veille pour des douleurs au dos, Kyrgios a payé l'accumulation des matches, lui qui avait été titré la semaine dernière à Marseille.
Wawrinka, qui visera un 13e titre ATP samedi, partira favori contre le Chypriote Marcos Baghdatis (ATP 57), vainqueur de la seconde demi-finale face à l'Espagnol Feliciano Lopez (ATP 24) 3-6 7-6 (7/1) 6-1.
ats/adav
Wawrinka "heureux" d'être en finale
"Depuis le début de la semaine, il est certain que je n'avais pas très bien joué du tout. Mais j'ai pu m'améliorer, et c'est cela qui me rend heureux", a déclaré Wawrinka. "Je n'ai pas produit de grand tennis, j'étais frustré durant les matches, mais je me suis toujours battu, en essayant de trouver des solutions", a ajouté le vainqueur de Roland-Garros 2015.
"Je ne pouvais plus servir à mon niveau habituel. Il jouait vraiment bien, de toute façon. Il était aussi très agressif même sur ses secondes balles", a réagi de son côté Nick Kyrgios, classé au 33e rang mondial.
Guy Forget nommé directeur de Roland-Garros
Guy Forget a été désigné comme le nouveau directeur du tournoi de Roland-Garros en remplacement de Gilbert Ysern, limogé début février.
Âgé de 51 ans, le triple lauréat de la Coupe Davis - deux fois en tant que joueur (1991, 1996), une fois en tant que capitaine (2001) - occupe depuis 2012 les fonctions de directeur du tournoi de Paris-Bercy (Masters 1000). La Fédération française n'a pas précisé s'il conserverait en parallèle ce poste.