"Je me suis toujours tenu loin du dopage, je suis un joueur complètement propre, j'ai travaillé si dur pendant ma carrière que je ne prendrai jamais rien pour revenir plus vite si je suis blessé", a-t-il insisté.
Le nonuple vainqueur de Roland-Garros a régulièrement fait l'objet de rumeurs, surtout lorsqu'il dominait le circuit mondial sans partage comme en 2010, où il a remporté trois des quatre tournois du Grand Chelem.
Nadal a également pâti du climat de suspicion déclenché dans son pays par l'affaire Fuentes, du nom du médecin qui a participé à des opérations de dopage pour plusieurs grands noms du cyclisme professionnel et, selon les rumeurs, dans le football et le tennis.
"J'ai entendu ces accusations de dopage me concernant et cela commence un peu à me fatiguer", a-t-il reconnu.
afp/alt
"Le sport a valeur d'exemple pour notre société"
"Je crois dans les valeurs du sport, le sport a valeur d'exemple pour notre société, pour les enfants, et si je faisais quelque chose contre cela, je me mentirais à moi-même, pas à mes adversaires", a martelé Rafael Nadal.
Il a reconnu avoir eu recours des thérapies de pointe et onéreuses pour soigner ses problèmes aux genoux, comme l'utilisation de cellules souches et de plasma enrichi en plaquettes (PRP).
"J'ai toujours été franc là-dessus, je n'ai jamais rien caché, j'ai eu recours au PRP, la première fois cela a fonctionné de façon fantastique, la deuxième fois, j'ai dû arrêter de jouer pendant sept mois. Pour les cellules souches, je l'ai fait deux fois pour mes genoux et cela a très bien marché", a-t-il expliqué. "Je n'ai jamais rien fait d'illégal et je ne le ferai jamais", a conclu le joueur aux 67 titres.
Cette mise au point a été déclenchée par les questions des journalistes l'invitant à réagir à l'affaire Maria Sharapova contrôlée positif au meldonium, un médicament figurant depuis le 1er janvier 2016 dans la liste des produits interdits. "Je veux croire qu'elle a fait une erreur, que c'est une négligence, mais elle doit être punie", a-t-il déclaré.