"J'espère jouer encore cinq ou six ans, explique le Vaudois. Mais je ne sais pas combien de temps je pourrai me maintenir au plus haut niveau. Je pensais que je déclinerais vers 29 ou 30 ans, or je fais ça (réd: ses sacres à Melbourne et Roland-Garros). A 31 ans, j'ai le sentiment de mieux jouer."
Des progrès qui font de Wawrinka, aux yeux de la majorité des observateurs, le seul capable de tenir tête au no 1 mondial Novak Djokovic. "Disons que, dans le passé récent, j'ai été son plus grand rival en Grand Chelem. (...) Parce que j'arrive à frapper aussi fort en revers et en coup droit et que je peux lui soutenir la comparaison sur le plan physique. Mais Roger Federer et Andy Murray sont bien plus proches de lui au classement. Roger s'est hissé jusqu'en finale de deux Majeurs en 2015. Voilà."
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ats/adav
"Les Jeux olympiques, c'est le top"
Impatient de disputer ses troisièmes JO - "la probabilité que je réside dans le village olympique est grande (...), les Jeux, c'est le top car on peut échanger avec d'autres sportifs" -, Wawrinka ne sait pas encore s'il s'alignera sur trois tableaux au Brésil. "J'en ai récemment parlé avec mon entraîneur Magnus Norman. Je ne sais pas si je disputerai les trois tournois ou alors juste le double avec Roger (réd: en plus, bien sûr, du simple)."
Entre la défense de son titre à Paris, Wimbledon et les JO, la suite du programme de Wawrinka est copieuse. Mais, quand on lui demande lequel de ces trois tournois il voudrait le plus gagner, le Vaudois ne fait pas de mystère sur sa préférence: "C'est clair, Wimbledon".