Publié

Federer: "un problème de dos classique"

Federer ne semble pas s'en faire plus que ça. [Chema Moya]
Federer ne semble pas s'en faire plus que ça. - [Chema Moya]
Roger Federer a tenu à rassurer ses supporters en conférence de presse. Le Bâlois, forfait pour le tournoi de Madrid, dit faire face à un "problème de dos classique", comme il en a déjà eu par le passé.

"Je sais le temps qu'il me faudra pour revenir. Parfois, cela peut varier de quelques jours. Mais j'ai senti dès dimanche que je ne serais pas prêt pour mercredi (réd: date de son entrée en lice dans le tournoi) et c'est pour cela que j'ai renoncé lundi déjà plutôt que mardi", a dit "RF".

La faute au froid en Suisse?

"Je me suis beaucoup entraîné sur terre avant Monte-Carlo, où je suis arrivé dix jours avant le tournoi durant lequel j'ai disputé trois matches. J'ai passé pas mal d'heures sur la surface. J'étais même sur terre ces deux dernières semaines, en dépit du froid qu'il faisait en Suisse. Peut-être d'ailleurs que cela n'a pas aidé mon dos. Je n'en sais rien.

Je n'ai pas toujours besoin de disputer beaucoup de matches pour me sentir prêt à 100%. Avant l'Open d'Australie, par exemple, nous n'avons que quelques rencontres. Avec mon expérience et mon ressenti sur les grands tournois, si j'ai des matches au compteur, c'est super, mais sinon, j'ai confiance en mon jeu. Je pense que je serai bien quelle que soit ma préparation".

>> A lire aussi : Roger Federer forfait!

ats/tai

Publié

"J'ai mes chances à Roland-Garros"

Mon objectif a toujours été d'être à 100% en arrivant à Roland-Garros. Mais si tel n'est pas le cas, l'objectif sera d'être à 100% en arrivant à Wimbledon. C'est ainsi que j'ai envisagé la chose dès le moment où j'ai pénétré dans la salle d'opération. Mais ce n'est pas le genou, c'est le dos. C'est différent. Bien sûr, cela n'aide pas mais j'ai quand même pu m'entraîner autant que je le souhaitais. Je suis revenu sur le Circuit plus vite que prévu donc, du point de vue de mon agenda, je suis toujours dans les temps. Seul le temps me dira si je suis bien à Paris. Je crois que j'ai mes chances là-bas.

A Roland-Garros, mon problème a plus souvent été Rafa
(réd: Nadal) que la terre battue elle-même. Si vous enleviez Rafa de l'équation, j'aurais une incroyable carrière sur terre battue. Elle reste la surface sur laquelle j'ai grandi, sur laquelle j'ai passé le plus de temps dans ma vie et sur laquelle je me sens à l'aise. Je peux revoir mes ambitions sur terre à la baisse parce que vous, les journalistes, attendez moins de moi. Je ne suis plus le grandissime favori de ces tournois. Et cela peut aider, parfois... Je continue à me mettre sous pression pour aller le plus loin possible et bien jouer. Pareil cette année. Peut-être que quelque chose peut se produire à Roland-Garros. Et, sinon, un immense été m'attend derrière."