Son adversaire espagnole n'a-t-elle pas mené 4-2 dans le deuxième set, avant de se retrouver à deux points de la victoire à 5-4 30-15 sur son engagement ? Mais c'était sans compter sur la guerrière de Belmont. Celle-ci, une nouvelle fois, s'est accrochée là où d'autres auraient baissé les bras.
"Même dos au mur, je savais que ce n'était pas fini, qu'il y aurait toujours une fenêtre pour m'en sortir", a-t-elle relevé.
Revenue à hauteur de sa rivale, la no 10 mondiale a enfoncé le clou dès l'entame de la manche décisive, finissant par dégoûter la Barcelonaise avec son jeu tout en variations et un service efficace (82% de premières balles sur l'ensemble du match).
Et c'est après 2h37 de combat, un de plus dans sa carrière, que Bacsinszky pouvait lever les bras au ciel après une ultime attaque en coup droit.
"A mon avis, le niveau tennistique était excellent durant cette partie. Le public a dû se régaler", a-t-elle dit à l'issue d'un combat de 2h37 qui, effectivement, fut plaisant à suivre.
ats/tai
Muguruza n'a lâché que 6 jeux jusqu'ici
Si plusieurs ténors sont hors course à Rome, ce n'est pas le cas de Garbine Muguruza, que Timea Bacsinszky affrontera vendredi en quart de finale. L'Espagnole, no 4 mondiale, s'est montrée impressionnante depuis le début de la semaine, ne lâchant que six jeux en deux matches.
Les deux joueuses se connaissent bien pour s'être affrontées à trois reprises l'an dernier dans des parties importantes: 16e de finale à l'Open d'Australie, quart à Wimbledon et finale à Pékin. Trois matches très serrés qui sont à chaque fois revenus à Garbine Muguruza.