"Une escroquerie!", a lancé l'Espagnol David Ferrer. "Les joueurs sont ceux qui comptent le moins pour les organisateurs. Ils encaissent l'argent, ça paraîtra peut-être bien à certains, mais moi je crois que c'est une escroquerie", a dit cet ancien du circuit, à 34 ans, après sa défaite contre le Tchèque Tomas Berdych.
"Je trouve incroyable que, dans un tournoi historique, on n'ait pas un ou deux courts couverts, avec ce qu'il tombe comme pluie à Paris. Cela me paraît ridicule", a pesté le Valencien.
Un autre Espagnol, Marcel Granollers, n'était pas content non plus. "Ils nous ont envoyés jouer sous la pluie qu'on soit d'accord ou pas. Finalement, je suis parti du club à neuf heures du soir alors que j'y étais depuis huit heures du matin. Ça fait long", a dit le Catalan, battu lui aussi en deux jours par l'Autrichien Dominic Thiem.
Djokovic manie l'humour
Colère également chez le Belge David Goffin, qui a gagné mercredi contre le Letton Ernests Gulbis. "Hier, j'étais sûr qu'on n'allait pas jouer mais ils ont voulu qu'on essaie quand même. Je n'attendais qu'une chose, c'était qu'on rentre. Envoyer un match quand il pleut, c'est difficile. On avait du mal à se déplacer. On avait de la boue sous les chaussures. Ils nous ont forcés à jouer. On n'avait pas trop le choix", a-t-il dit.
"Il est parfois amusant, et en même temps inacceptable, de voir un arbitre élégamment chaussé passer le pied sur la ligne pour vérifier si ça glisse ou pas, alors que de toute façon ça glissera toujours avec ce genre de chaussure. Il faudrait au moins qu'il porte des chaussures de tennis", a dit Novak Djokovic
afp/alt