Sur le papier, l'Ouzbékistan est un adversaire fort modeste avec un seul joueur classé parmi les cent premiers de l'ATP en la personne de Denis Istomin (ATP 97) dont la particularité est d'être entraîné par sa mère. La formation asiatique n'a jamais figuré parmi les seize nations du Groupe mondial de cette Coupe Davis. Elle s'est qualifiée pour ce barrage à la faveur d'un succès 3-2 acquis à domicile le week-end dernier sur la terre battue de Tachkent face à la Chine.
Marco Chiudinelli et Henri Laaksonen, les deux titulaires cette année lors du premier tour perdu 3-0 en Italie, ne partent pas battus d'avance devant les Ouzbeks. Il vaudrait toutefois mieux que Federer et Wawrinka soient du voyage pour parer à toute mauvaise surprise. Seulement, auront-ils envie de s'imposer un aussi long périple après l'US Open et avant les tournois de fin d'année qui pourraient revêtir une importance accrue si les deux héros de Lille doivent encore assurer leur qualification pour le Masters de Londres?
ats/fayet