Wawrinka pouvait légitimement craindre cette partie face à l'Espagnol qui, même s'il a perdu de sa superbe au fil des années, demeure capable de coup d'éclat. Mais Stan Wawrinka ne lui en a pas donné l'occasion, mardi sur le central de Flushing Meadows.
Le natif de St-Barthélemy a rondement mené sa rencontre face à l'ancien top-10, tombé aujourd'hui au 46e rang mondial. Et pour un joueur qui est rarement au top dès le 1er tour, il a vraiment laissé une bonne impression. Il a bien bougé, montré une concentration sans faille et, au fil des points, lâché des frappes de plus en plus percutantes.
Un inconnu au 2e tour
Le demi-finaliste des éditions 2013 et 2015 a aussi été d'une redoutable efficacité dans les moments clefs. Durant le premier set par exemple, il a gagné moins de points que son adversaire (39-45) et dû effacer trois balles de break (0 pour Verdasco). Mais au tie-break, c'est bien lui qui a eu le dernier mot (7/4). Dans les deux manches suivantes, un break lui a suffi - à 1-1 et à 3-3 - pour rafler la mise à l'issue partie bouclée en 2h18, et qui lance parfaitement son tournoi.
Pas gâté par le tirage au sort cette année à New York, Stan Wawrinka devrait toutefois bénéficier d'un répit au 2e tour. Il y affrontera un inconnu, l'Italien Alessandro Giannessi (243). Habitué au circuit secondaire des Challengers, le joueur de La Spezia a connu pour la première fois, à 26 ans, les joies d'une qualification en Grand Chelem. Et il a enchaîné au 1er tour en battant l'Américain Denis Kudla (128), au terme d'un match au score improbable (0-6 6-4 6-1 1-6 6-0).
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ats/fg